Billet d'humeur
- lindsaymorel1312
- 4 nov. 2021
- 2 min de lecture
8 heures du matin, des corps s’entrechocs, le mélange des parfums créent une odeur nauséabonde et une femme en face de moi ne connaît visiblement pas le respect d’autrui, lors de sa discussion téléphonique bruyante.
A travers la fenêtre rayée portant l’inscription « Kevin le ouf », je me perds à imaginer ma vie sans cette épreuve perpétuelle … le RER B.
Après 2 ans de visite matinale et tardive, je peux dire avec certitudes que j’ai vu plus d’évènements choquants et éprouvants dans les wagons dépéris de ce RER qu’à travers le grand vide du monde extérieur.
Comment notre pays peut-il accueillir en son sein, un RER qui peut-être à la fois le témoin d’attouchements sexuels répétitifs et dans un même temps, la scène d’une vieille femme habillée en sous-vêtements qui insulte tous les enfants qu’elle rencontre ?
On pourrait alors ce dire que si le RER B est la proie de tels actes, c’est dû à ses destinations « risquées ». Mais non ! Mon arrêt se nomme « Vert-Galant » et se trouve à 10 minutes du département 77. Où le danger aurait-il la place de se cacher dans un lieu nommé « Vert-Galant » ? Le monde n’aurait-il plus de limite ? Ce RER serait-il voué à se reproduire et à en créer d’autres aux ambiances encore plus déplorables ? Survivrons-nous à la mutation des transports entrainée par le RER B ?
Tout ce que je peux vous conseiller à présent, c’est de redoubler de prudence en présence d’un quelconque transport en commun. La guerre aux transports sera dure, mais nous avons les ressources nécessaires pour palier à la mauvaise haleine et aux dessous de bras dégoulinants.
Croyez en vous, croyez en nous.
Lindsay Morel

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